Depuis plusieurs années, chez F6 Ingénieurs http://www.f6ingenieurs.ch, nous implémentons des solutions informatiques complètement externalisées. Ainsi, nos clients ont un accès à leurs postes virtuels (typiquement un environnement Windows) ainsi qu’à toutes les fonctionnalités de leur réseau. Que cela soit avec VMware, AWS ou Azure.

Ils ont ainsi accès à cet environnement depuis le dispositif de leur choix (pc, mac, tablette, smartphone, etc.) et ceci depuis n’importe où, en toute sécurité avec des performances optimales.

Si les avantages sont évidents, nous pensions que cela aurait un impact sur les relations sociales. En effet, les employés partageraient peut-être moins leur espace de travail, se verraient moins. L’homme étant un animal social d’après Aristote, ne risquions-nous pas un appauvrissement des échanges ?

Avec le recul et notre point de vue d’observateurs privilégiés, nous pensons que non. La première constatation étant que l’habitude, même lorsqu’il n’est pas nécessaire dans certaines activités de se rendre au bureau, prime. Étonnamment, certaines sociétés n’ayant nul besoin de mobilité choisissent aussi nos solutions. Ce qui compte à leurs yeux est avant tout de ne pas devoir supporter les lourdeurs d’une informatique interne.

Mais pour en revenir aux relations humaines, le travail à distance, peut quelques fois les améliorer. En effet, la contrainte est source de tension. Pouvoir se dire que tel rapport ou dossier pourra être réalisé avec la même efficience depuis, par exemple, la maison en évitant des transports chronophages ou une ambiance électrique au bureau, est indubitablement un degré de liberté supplémentaire. Donc un élément de quiétude, cette dernière étant indispensable pour la réflexion. Le passage au bureau est par conséquence plus volontaire et la disposition envers les autres ne peut en être que meilleure.

Notre conclusion est qu’avant tout une juste mesure doit s’appliquer. Des bureaux complètement virtuels dans lesquels les employés se croiseraient uniquement sous formes d’avatars seraient un cauchemar. Nous perdions alors une grande part de notre humanité.

Heureusement nous en sommes loin, l’empathie n’est jamais aussi forte qu’en cas de présence physique.